Archive d’étiquettes pour : jardin thérapeutique

Accéder à un jardin thérapeutique enrichi

Jardin thérapeutique enrichi et le confinement

En cette période inédite liée à l’épidémie du virus  SARS-CoV-2, le confinement des établissements médico-sociaux et l’impossibilité de visites par les proches a généré un impact important notamment sur les troubles du comportement des résidents en EHPAD.

Le contexte anxiogène a créé une situation très particulière dans les EHPAD et au-delà du décompte quotidien des victimes d’infections virales, des effets indirects ont pu être observés par les soignants, en particulier une amplification des troubles du comportement: troubles anxieux, agitation, apathie, voire état dépressifs et syndrome de glissement.

Ces observations visibles à l’hôpital se sont trouvées amplifiées dans le contexte des EHPAD, où les séjours longues durées, l’absence de contact avec l’extérieur ont mobilisés les professionnels qui ont fait preuve d’énergie et de créativité pour accompagner les résidents dans cette période très difficile pour eux. Certains soignants se sont confinés dans les EHPAD se coupant volontairement de leur famille pour offrir pleinement leur solidarité.

Une étude qualitative sur l’impact du confinement sur les troubles du comportement

Nous avons en parallèle initié une étude observationnelle descriptive pour mesurer ces effets et en apprécier l’ampleur. L’ensemble des résultats n’a pas encore été traité, mais il ressort déjà très nettement que la présence d’un jardin thérapeutique enrichi a permis d’une part d’offrir un ballon d’oxygène pour les résidents et les soignants – d’autant que les conditions météorologiques étaient particulièrement propices – mais aussi a permis d’atténuer de façon significative l’amplification des troubles du comportement observés.

Sur 45 EHPAD objets de l’étude, le principe du confinement strict en chambre, lors de la première vague de Covid, a été rapidement dans 35 établissements. Ceci afin de tenir compte du retentissement observé sur les troubles cognitifs, les troubles du comportement et l’indépendance fonctionnelle des résidents. Ces aménagements initiés souvent pour permettre aux fumeurs de sortir de leur chambre, ont été rapidement étendus à une majorité de résidents en particulier, ceux qui pouvaient circuler en autonomie.

La fréquentation d’un jardin thérapeutique enrichi a réduit la gravité de ces troubles

D’une manière générale, il a été observé une amplification de 25 à 30% de la prévalence et de la gravité des troubles du comportement. Cependant, les établissements qui disposaient déjà d’un jardin enrichi, en ont ouvert la fréquentation par petits groupes à l’ensemble des résidents valides ou accompagnés par des soignants. Lorsque ces jardins thérapeutiques avaient été enrichis spécifiquement pour prendre en charge les troubles du comportement, il a été noté une ampleur moindre du développement de ces troubles. Par ailleurs, ceux qui ont développé des troubles anxieux ont retrouvé beaucoup plus rapidement un état stable après la levée des mesures de confinement début juin 2020.

Une analyse de l’ensemble des donnée recueillies est actuellement en cours et sera publiée sur ce site en comparant l’évolution de l’humeur et de l’agitation des résidents au cours des différents phases de la crise sanitaire jusqu’à les restaurations des conditions normales de visite par les familles.

Une étude complète publiée prochainement

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Jardin enrichi en coeur de ville

Jardin thérapeutique enrichi en coeur de ville

A l’occasion du Forum des Solutions organisé par la PUCA  la thématique de la santé dans les coeurs de ville a été abordée  par différents témoignages d’initiatives innovantes . O Ubi Campi était présent.

Dans le cadre du Forum « Actions coeurs de ville », la PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture – sous la direction d’Hélène Peskine), organise des échanges régulièrement sur les initiatives innovantes dans l’espace urbain. O Ubi Campi a été invité à témoigner de ses expériences à partir d’un projet pilote mené à Tremblay en France (Seine Saint Denis)

Il s’agit à travers des échanges avec les acteurs de santé de la ville, d’aménager dans différents quartiers, des jardins enrichis dont la mission thérapeutique aura été adaptée à la prévalence des pathologies et des préoccupations de santé publique dominantes.

Le jardin thérapeutique enrichi dans l’espace urbain

Un jardin enrichi se définit par ses fonctionnalités au-delà des ambitions esthétiques d’un jardin traditionnel. Il s’inspire des travaux du neuropsychologue Donald Hebb, qui depuis 1946, a initié des études sur l’impact de l’enrichissement de l’environnement

sur la cognition, l’humeur, le comportement et la psychomotricité. S’intégrant dans le paysage, le jardin enrichi est un espace où l’on

aura adapté l’ergonomie à la population des lieux, en introduisant des éléments favorables à l’interaction avec les visiteurs du jardin.

Ces éléments sont conçus par des équipes pluridisciplinaires de professionnels de santé et constituent la matière active du jardin.

Elle est étudiée pour agir sur les fragilités, les troubles ou les déficiences des personnes qui y circulent et s’approprient l’espace.

Livre blanc des Expériences Coeur de Ville

L’expérience du Pôle Santé de Tremblay en France

A Tremblay-en-France, ce projet allie la valorisation d’une démarche scientifique et innovante dans l’espace public avec un processus d’évaluation dont les résultats permettent de fédérer l’ensemble des acteurs.

Le jardin enrichi devient alors, un véritable outil d’amélioration de la santé

Le Jardin de la Paix est né d’un diagnostic partagé entre les acteurs de santé publique et les riverains autour des priorités de santé dans l’espace urbain. Moyen naturel pour contribuer à la bonne santé des usagers, la conception de celui-ci prend en compte les facteurs favorables à sa fréquentation et son appropriation. Suite à ce premier projet pilote, sept autres jardins enrichis sont prévus dans différents quartiers de la ville, pour y associer d’autres publics, parmi lesquels personnes âgées, handicapées, adolescents, et répondre à des enjeux tels que la perte d’autonomie, les troubles alimentaires, la prévention de maladies professionnelles, les troubles du comportement, de la cognition, de l’humeur (état dépressif), de la psychomotricité

De nombreuses autres villes se sont depuis engagées dans une démarche équivalente alliant une relation vertueuse entre l’environnement et la santé.

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la 1ère plateforme de recherche en Europe sur les Jardins thérapeutiques enrichis

Jardin Laboratoire à l’Hôpital Charles Foix

Le programme de recherches développé en partenariat avec l’Hôpital Charles Foix (APHP) vient de recevoir le soutien de la Fondation Lemarchand, de la Région Ile de France et de l’APHP. Cet engagement nous permet d’approfondir et de prolonger nos efforts en faveur des patients en milieu hospitalier.

La 1ère plateforme de recherche sur les jardins thérapeutiques enrichis en Europe

Ce projet permettra d’explorer l’intérêt de jardins enrichis et de ses composants chez des malades âgés présentant des maladies neuropsychogériatriques (maladie d’Alzheimer, dépression, maladies cérébrovasculaires). Cette installation au sein d’un hôpital gériatrique correspond à une approche de type LivingLab: avec l’intégration de dispositifs technologiques permettant le traçage des patients et leurs interactions avec des stations expérimentales. Nous avons développé le concept de jardin enrichi pour combiner les effets positifs de la stimulation cognitive et sensorielle (SCS) et ceux liés à la fréquentation de jardins en plein air. Le jardin enrichi est conçu pour être utilisé de façon autonome par des patients capables de se déplacer sans aide humaine.

 

Le projet de recherche comporte une partie centrée sur les patients, consistant en une étude de design avant-après. Cela permet d’étudier les effets sur plusieurs marqueurs de santé : indépendance fonctionnelle, qualité de vie, symptômes dépressifs, anxiété, risque de chute, fonctions cognitives et troubles du comportement. Les durées de présence au jardin et d’interaction avec les plateformes seront mesurées grâce au port d’un outil connecté. Le projet comporte une étude qualitative par entretiens semi-structurés. Elle sera conduite auprès de patients, de familles et de soignants et visera à comprendre les dynamiques d’appropriation du jardin enrichi.

conception du living lab'

la démarche de conception centrée sur le patient

Les principaux objectifs de la recherche :

  • Développer de l’expertise et de la compétence sur la valorisation du jardin enrichi en institution médico-sociale
  1. Favoriser et renforcer la fréquentation du jardin
  2. Faciliter l’appropriation du jardin enrichi par le patient et les aidants
  3. Cibler, évaluer et valoriser  et les bénéfices thérapeutiques
  • Valoriser cette expertise pour les patients de l’APHP (Hôpital Charles Foix)
  • Communiquer et former les professionnels de santé sur des règles et des bonnes pratiques relativement au jardin enrichi
  1. Publications scientifiques
  2. Séminaires, colloques, conférences
  3. Session de formation intégrée au parcours d’études en gériatrie

La Fondation Lemarchand pour l’Équilibre entre les Hommes et la Terre soutient des projets associatifs. Des projets favorisant le respect, la préservation et l’utilisation durable de la nature. Les modes de vie et comportements, la solidarité sociale intergénérationnelle, la sensibilisation, l’éducation et les activités de plein air sont au cœur de sa mission.

Le soutien apporté par la Fondation Lemarchand constitue un encouragement, une reconnaissance et une aide importante à notre engagement.

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l'enrichissement du jardin

Publication sur les jardins thérapeutiques enrichis

Un article publié dans la lettre n° 132 de l’Union Nationale des Instances de coordinations, Offices de Retraités et de Personnes âgées (UNIORPA)

Cet article publié dans la lettre n° 132 de l’UNIORPA est une réalisation de l’OAREIL (Office Aquitaine de Recherches, d’Etudes, d’Information et de Liaison sur les problèmes des personnes âgées  : https://www.oareil.org/

Introduction aux travaux de recherches menés conjointement avec le pôle gériatrique de l’Hôpital Charles Foix (APHP) et le Laboratoire d’Education et pratiques en Santé (LEPS – Université Sorbonne Paris Nord)

Lettrés dans la Chine du XIème siècle, des Moines sur l’Ile de Kyushu au XVIIème siècle, des Lords anglais dans le comté du Kent au XVIIIème siècle: ils ont chacun dans leur culture et leur civilisation, assouvi à travers le jardin une quête et une stimulation des frontières de leur imaginaire.

Un peu d’histoire :

Les jardins de Babylone

Leurs ruines ne furent jamais retrouvées et pourtant il suffit de les évoquer pour faire surgir une fresque mythique. Cette fresque chevauche sur des jardins extraordinaires suspendus composés de vergers et de potagers irrigués par des vis sans fin puisant les eaux de l’Euphrate. La dimension imaginaire associée aux jardins de Babylone a renforcé son caractère mythique.

Les jardins persans

L’image de ces jardins qui a traversé l’histoire est celle de la précision et de la symétrie des alignements, mais aussi le faste de la végétation, l’abondance des fruits et la richesse des ornements paysagers. Le mot persan désignant un espace clos, en l’occurrence un jardin, était « pairi-daeza » – terminologie qui s’est transmise sous le nom de paradis.

Les jardins des Lettrés chinois au XIème siècle

Les jardins de Lettrés chinois ne jouent pas avec l’imaginaire, ils sont l’imaginaire. Ils ne se lisent et ne se comprennent qu’à travers les rêves, l’imagination ou les récits des voyageurs qui parlent de paysages rencontrés.  Ces jardins rassemblent le monde et le représentent ; ils sont le centre de gravité de l’imaginaire, la projection d’une vision du monde dans un monde plus petit.

lire la suite en cliquant sur le lien 

 

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A Décines un jardin enrichi différencié

L’équipe de l’EHPAD Albert Morlot  verra bientôt l’ouverture d’un jardin thérapeutique enrichi avec des espaces différenciés pour des résidents atteints de la maladie d’Alzheimer, Parkinson ou en perte d’autonomie.

Ce jardin a été conçu pour favoriser la fréquentation par l’ensemble des résidents en tenant compte des fragilités et des troubles de chacun. C’est pourquoi des espaces différenciés ont été aménagés en particulier pour les résidents de l’Unité Alzheimer et ceux de l’unité Parkinson. Un partenariat de recherche a été mis en place afin d’évaluer les éléments qui favorisent la fréquentation, l’appropriation et les effets sur la santé, la qualité de vie et le bien-être des résidents. Cette étude coordonnée avec plusieurs EHPAD sur le territoire français permettra de produire des données scientifiques et objectives sur les bénéfices que l’on peut attendre de la médiation d’un jardin enrichi.

Le jardin de l’unité Alzheimer

Il a été conçu pour apporter une médiation pour des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou apparentée, à un stade avancé. Son enrichissement vise la prise en charge de troubles cognitifs, de troubles du comportement et la perte d’indépendance fonctionnelle. L’architecture générale du jardin a été aménagée afin d’offrir une bonne lisibilité de l’espace dès son entrée. Il offre une sensation d’intimité lorsqu’on y circule.

Le jardin de l’unité Parkinson

Cet espace de jardin directement accessible depuis l’unité Parkinson constitue un outil pilote dans le développement de solutions adaptées aux personnes atteintes de cette maladie. Il est particulièrement adapté pour répondre aux difficultés de psychomotricité, de sensations vestibulaires et de fragilité à la marche.

 

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Jardin enrichi à Cunlhat

Jardin thérapeutique à l’EHPAD de Cunlhat (Puy de Dôme)

Un jardin thérapeutique enrichi a été réalisé dans l’EHPAD des Mille Sourires et ouvert à la fréquentation libre des résidents, des familles et des professionnels de santé.C’est grâce à la perspicacité et l’implication de son directeur M Julien Blot que ce jardin a pu voir le jour. Sa conception innovante a intégré un enrichissement spécifique visant le renforcement du lien social et l’indépendance fonctionnelle.
Des expériences heureuses ont modelé notre regard sur une forme de nature, sur cette nature apprivoisée, domestiquée par l’homme. Cette intimité pour ceux qui la connaissent et la pratiquent, facilitent une communion quasi-instantanée à chaque fois que l’on rentre en contact avec elle.

les enjeux du jardin thérapeutique enrichi

Le jardin enrichi est un espace extérieur aménagé dans des limites éventuellement définies par une clôture, pour lequel la végétation a été enrichie de de modules spécifiquement conçus et choisis afin de favoriser la fréquentation, l’appropriation, le bien-être et les marqueurs de santé des personnes qui le fréquentent. A l’inverse de la conception d’un jardin traditionnel qui se fonde sur l’adaptation à l’environnement, celle du jardin enrichi est fondée sur l’humain et la (ou les) pathologie(s), le (ou les) troubles dont il est atteint afin d’y apporter une médiation bénéfique.

des actions de recherche et de formation

Les travaux exécutés par l’Agence de Vichy à l’EHPAD des Mille Sourires à Cunlhat dans le Puy de Dôme devraient se terminer avant l’hiver. Le printemps prochain permettra d’ouvrir plus largement le jardin aux résidents et aux familles, dans un établissement qui s’investit pour la qualité de vie des résidents et où les sourires ont été  longtemps dissimulés derrière des masques avec la crise sanitaire du SARS Cov 2.

 

O Ubi Campi accompagnera les équipes des soignants dans des programmes de formation et d’évaluation.

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forum-coeurs-de-ville

Jardin enrichi dans les cœurs de ville

Le 22 octobre 2020, le  PUCA (Plan d’Urbanisme, Construction & Architecture) organise un colloque sur le thème « Objectif santé : cadre de vie, activité physique,  espace public, maison de santé… »

Les jardins enrichis entrent dans les coeurs de ville

O Ubi Campi a présenté à cette occasion les derniers développements de ses travaux de recherche sur le jardin enrichi dans l’espace urbain et les actions engagées en collaboration avec le Pôle Municipale de Santé de la Ville de Tremblay en France.

Forum des solutions et innovations valorisant la santé, le cadre de vie, l’activité physique dans l’espace urbain et les maisons de santé.

Avec près de 80% de la population française vivant en ville, l’urbanisme et l’architecture ne peuvent s’imaginer sans la prise en compte des enjeux de santé. La mise à disposition d’un cadre de vie sain et non pollué, l’accès aux soins, l’activité sportive, l’alimentation et les mobilités actives sont des éléments essentiels à examiner pour aménager une ville favorable à la santé de ses habitants. Quels leviers techniques ou règlementaires mettre en oeuvre pour garantir aux urbains la qualité de vie saine et écologiques qu’ils plébiscitent de plus en plus?

Une ambition d’innover dans les coeurs de ville au service de la santé et de l’environnement

Le 22 octobre 2020, le PUCA  propose une revue des initiatives susceptibles de valoriser l’espace urbain dans une relation vertueuse avec la santé et l’environnement:

  • Séquence 1 : Programme de rénovation urbaine favorable à la santé (exemple de Miramas)
  • Séquence 2 : Accès aux soins – Maison de Santé pluridisciplinaire (MSP) à Châteauneuf sur Sarthe
  • Séquence 3: Cadre de vie, les jardins enrichis à Tremblay en France
  • Séquence 4 : Ville et vieillissement – Le village Landais Alzheimer
  • Grand témoin : les dispositifs règlementaires en faveur des enjeux de santé

Un enjeu pour les villes de taille moyenne

Avec plus des trois quarts de la population française vivant en ville, l’aménagement urbain et la construction ne peuvent s’imaginer sans la prise en compte des enjeux de santé.

Pour les villes moyennes et petites, l’accès aux soins et aux services de santé constituent des facteurs d’attractivité territoriale. Le niveau et la qualité des équipements sanitaires et médico-sociaux sont essentiels, de même que la présence de services à la personne, pour permettre le maintien à domicile des personnes âgées et dépendantes.

Mais l’état de santé de la population ne dépend pas seulement du niveau du système de soins.

L’aménagement du territoire et la qualité de l’environnement urbain influent aussi sur la santé des habitants et leur bien-être. Un cadre de vie sain, non pollué, plus naturel, l’activité sportive, l’alimentation et les mobilités actives. Ils représentent des éléments majeurs d’une ville favorable à la santé de ses habitants. Pour y parvenir, proposer un« urbanisme favorable à la santé » nécessite de partir des problématiques du territoire.Et en particulier des besoins des habitants, afin d’agir sur les bons déterminants.

Comment conjuguer une certaine densité essentielle à la qualité de vie urbaine et à une forme d’efficience du système de santé, tout en proposant un cadre de vie attractif, respirable et plus naturel ? Comment certains équipements de santé peuvent également nourrir un projet de centralité ?

Autant de questions abordées dans ce Forum des solutions. Objectif santé

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