Jardin thérapeutique et psychiatrie

En hôpital psychiatrique, les pathologies sont souvent multiples et vont chercher leurs racines dans des contextes très diversifiés. La bonne adaptation du jardin est un élément essentiel pour son efficacité. Quel potentiel envisager entre jardin thérapeutique et psychiatrie?

Le jardin est déjà une solution de par ce qu’il offre de nature. il devient thérapeutique s’il participe pleinement au travail des équipes. C’est dans cette démarche participative que fut conçu le jardin thérapeutique d’une UMD (Unité de Malades Difficiles). Cette UMD accueille dans un espace très sécurisé des patients placés là pour des situations de violences aggravées et des conduites addictives mettant en cause des drogues dures.

 

jardin thérapeutique et psychiatrie

La proposition élaborée a résulté d’un travail ciblant:

  • la gestion occupationnelle,
  • les troubles du comportements
  • l’amplification de la simulation sensorielle

avec une vision partagée de recréer un cercle vertueux dans la perception du temps et de l’impact des actions et des gestes mis en oeuvre.

La nature, le végétal que l’on peut intégrer entre ces hauts murs sécurisés, offre cet avantage immense de ne se plier qu’à ses propres règles. On ne peut l’apprivoiser, c’est elle qui vous apprivoise et dicte son rythme. Avec des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, l’apprentissage du temps long n’est pas une nécessité voire même une contrainte à contourner. Il est ici mis en valeur et trouve son plein usage et bénéfice.

La répartition du végétal dans l’espace ne présente pas les mêmes enjeux qu’avec des personnes désorientées en gériatrie, il s’agit de faire un choix logique et de donner un sens visible à l’agencement du jardin.

Les modules enrichissant le jardin sont choisis et adaptés en fonction des objectifs thérapeutiques partagés. Un protocole d’évaluation sur des cycles de 3 et 6 mois permet de mesurer l’efficacité du jardin, d’ajuster la fréquentation et de gérer son évolution.

Ces jardins ont conduit à des mesures de bénéfice dans le cadre d’études longitudinales

portant sur :

  • l’évolution des troubles du comportement
  • la prise en charge médicamenteuse et en particulier les neuroleptiques
  • la gestion occupationnelle
  • le sevrage et les comportements addictifs

Les évaluations mises en place ont donné des pistes encourageantes et produits des résultats très positifs. La taille de la population étudiée n’a pas permis de confirmer la significativité des résultats. C’est pourquoi nous projetons une étude sur un échantillonnage plus significatifs afin de mesurer l’impact d’un jardin en hôpital psychiatrique.

Ces premières évaluations nous ont permis cependant d’avoir une première appréciation sur la pertinence:

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Jardin thérapeutique et autisme

Le jardin peut être l’occasion de déployer une offre de soins efficaces à destination de populations souffrant de troubles du spectre autistique (TSA). Jardin thérapeutique et autisme, une rencontre riche d’opportunités pour la santé et le bien-être.

Les travaux de l’équipe de Cynthia Woo à l’Université de Irvine en Californie ont démontré l’impact d’un environnement enrichi conçu à destination de d’enfants autistes. Des perspectives de transposition au jardin thérapeutique et autisme.

jardin thérapeutique et autisme

Ses publications en 2015 ont mis en évidence un impact favorable sur l’amélioration des réponses à des tests de QI, une baisse des réactions atypiques suite à des stimulations externes et une meilleure aptitude à la formulation  et la communication.

Les objectifs d’un jardin pour autistes (TSA)

Nos équipes se sont efforcées de concevoir dans l’espace de jardins implantés dans des institutions médico-sociales (FAM, MAS) de concevoir des modules d’enrichissement adaptés. Il s’agit afin de prolonger une offre de soin dans la vie quotidienne. Les objectifs retenus dans ces efforts de conception concernent :

  • troubles du comportement
  • difficultés de langage
  • respect des consignes
  • communication avec autrui

Jardin thérapeutique et autisme: L’architecture 

Les jardins permettent de décliner une diversité d’espaces se succédant le long d’allées. Ces allées ont généralement des formes sinueuses favorisant la découverte et la formation d’une atmosphère rassurante et stimulante au sein d’alvéoles végétales bienveillantes.

Ici le jardin raconte des histoires rassurantes, la stimulation sensorielle n’est pas confondue avec sur-stimulation. La diversité des couleurs du végétal aspire à l’harmonie en évitant des changements de tonalité trop forte.  Les profils paysagers s’efforcent d’offrir une continuité dans l’horizon sans suggérer une sensation d’enfermement.

Jardin thérapeutique et autisme: Conception

La conception du jardin sera centrée sur les besoins et les fragilités de la population accueillie. Ceci en gardant à l’esprit que cette population va évoluer avec le temps, tant par l’accueil de nouveaux résidents que par le vieillissement des présents.

Il convient pour l’apprécier de la façon la plus juste de procéder à un diagnostic multi-dimensionnel  des déficiences, sensibilités et capacités :

Domaine socio-émotionnel

  • Troubles du comportement
  • Interactions sociales
  • Attention
  • Langage expression
  • Langage compréhension

Perception sensorielle & émotionnelle

  • Visuelle
  • Auditive
  • Olfactive
  • Gustative
  • Douleur physique
  • Douleur psychique

Trouble cognitif

  • Orientation spatiale
  • Perception temporelle
  • Interactions causes – effets
  • Perception des objets
  • Mémoire procédurale
  • Estime / perception de soi

 Psychomotricité

  • Marche
  • Coordination
  • Conscience psycho-corporelle
  • Tonus
  • Équilibre
  • Motricité fine/globale
  • Sensation vestibulaire

L’objectif de ce diagnostic est de recueillir les principales attentes des professionnels sur les missions potentielles du jardin enrichi. Sachant que ces objectifs pourront être mis en œuvre de façon différenciée dans les espaces disponibles sur l’établissement concerné. Il pourra s’agir d’espaces communs ou d’espaces privatifs, comme c’est souvent le cas dans les FAM et MAS qui opèrent sur un principe de maisonnées.

L’autisme est l’un des domaines où l’environnement enrichi a déjà produit des travaux de recherches probants.

 

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Jardin thérapeutique et handicap

O Ubi Campi a construit une démarche d’expertise et d’écoute au service des différentes formes de handicaps. Jardin thérapeutique et handicap. La conception en MAS et FAM se décline sur une palette d’offres très large. Quelles perspectives pour Jardin thérapeutique et handicap?
D’autres travaux ont fait l’objet de publications antérieures mais nous ont poussé à aller plus loin.

Pour être thérapeutique, le jardin à destination de personnes porteuses de handicaps doit s’ajuster aux formes de handicaps et se fixer des objectifs adaptés et pour lesquels le jardin peut avoir un impact positif.

Jardin thérapeutique et handicap: les enjeux

Il doit avant tout être un espace de liberté et de bien-être, sortant du cadre contraint de la vie en collectivité, à l’extérieur des murs, des couloirs, le jardin offre une respiration bienveillante dans le rythme quotidien. Suivant les populations accueillies, leur motricité et leur déficience intellectuelle, le jardin devra ajuster une palette d’offres diversifiées.

Pour certains résidents, la fréquentation du jardin ne pourra se faire qu’accompagnée par des professionnels de santé, alors que pour d’autres son usage en accès libre sera tout à fait possible.

La notion d’invitation permanente est un élément important pour ce jardin afin qu’il présente depuis tous les points où il est possible de l’apercevoir, une sollicitation de la curiosité, du plaisir, de la gourmandise et du bien-être.

Un jardin qui raconte une histoire

O Ubi Campi a beaucoup travaillé la conception de la dimension paysagère de ses jardins thérapeutiques. Ils doivent laisser une large place à la nature. Mais ils doivent parfaitement maîtrisés la sécurité et l’ergonomie qu’ils garantissent aux résidents. Ces jardins doivent naturellement raconter une histoire de par leur architecture, leur organisation spatiale, leur couverture et palette végétale. En permettant une bonne lisibilité spatiale, tout en offrant des espaces différentiés d’intimité et d’harmonie, ce jardin facilite la transition d’un spectateur passif à l’entrée du jardin vers un acteur pro-actif participant à son évolution.

La combinaison de couvre-sol, de vivaces, de graminées, d’arbustes et d’arbres accompagnera en douceur cette progression dans l’espace.

L’amplification de la stimulation sensorielle

Ce que l’on perçoit dans un jardin, n’est plus reçu aussi pleinement lorsque l’on souffre de pertes auditives, olfactives, visuelles ou gustatives. L’utilisation de simulateurs sensoriels a permis à notre bureau d’études de revoir complètement les règles qui présidaient à la conception habituelle d’un jardin.

Les profils de la végétation, les contrastes, l’organisation spatiale, les émissions sonores, le choix, la séparation et la hauteur des plantes aromatiques ont été revus afin de permettre aux résidents d’en percevoir les nuances.

La valorisation de cette sensorialité permettra à chacun d’entrer en connexion avec l’esprit du lieu, d’être en empathie avec son environnement et de favoriser le lâcher prise.

Jardin thérapeutique et handicap: les missions thérapeutiques

Le jardin pourra offrir une large palette en valorisant une dimension ludique, de solutions thérapeutiques adaptées aux enjeux des résidents. Bien souvent, la prise en charge des troubles du comportement s’est affirmée comme un objectif important et démontrant grâce aux aménagements spécifiques développés par O Ubi Campi d’une grande efficacité. Une large gamme de modules d’enrichissement du jardin a été conçue pour les différentes formes de handicap. Ces modules visent de façon spécifique la prise en charge de:

Jardin thérapeutique et handicap

  • les troubles cognitifs (orientation temporo-spatiale, rythme circadien, mémoire sémantique, procédurale, séquençage…)
  • les troubles du comportement (stress, anxiété, agressivité)
  • le respect des consignes
  • les troubles de la communication
  • la capacité d’interaction avec un tiers
  • la concentration
  • l’estime de soi
  • l’aphasie
  • l’apraxie
  • la psychomotricité (membres supérieurs et inférieurs)
  • les troubles du sommeil

Jardin thérapeutique et handicap: quel enrichissement possible?

En effet, ces différents modules ont été développés en collaboration avec une équipe de professionnels de santé. Ils ont été testés dans des phases pilotes sur une population de personnes porteuses de handicaps diversifiée notamment :

  • enfants, jeunes adultes, adultes, adultes âgés
  • déficients intellectuels
  • handicap moteur

Les modules ont été mesurés sur les critères suivants :

  • appropriation
  • efficacité sur la cible thérapeutique visée (mesurable sur des échelles objectives)
  • esthétique dans le jardin
  • seuls les modules qui répondaient de façon satisfaisante sur ces trois critères ont été conservés, les autres ont été soient revus, modifiés pour satisfaire à nos critères de sélection, ou éliminés.

Chacun des aménagements conçus pour ces différents objectifs et préserveront la dimension naturelle, s’inscrivant dans l’espace du jardin comme s’ils y avaient poussé avec lui.

Jardin thérapeutique et handicap: le lien social et inter-générationnel

Enfin, le jardin thérapeutique pour des personnes handicapées est l’occasion de renforcer le lien social. C’est offrir une expérience positive du lien social. Suivant l’espace disponible dans le jardin et les populations accueillies ces espaces de rencontres seront aménagés.  Soit à 2 ou 3 dans un cocon végétal, à 5 ou 10 autour d’un atelier ludique et plus nombreux encore sur un terrain de jeu ou dans un amphithéâtre végétal.

Ces rencontres seront une occasion d’échanges et d’interaction apaisée avec les autres résidents, mais aussi les familles, les aidants et le personnel soignant.

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Jardin thérapeutique unité Alzheimer

Comment concevoir et quelles priorités donner à un jardin thérapeutique unité Alzheimer?

Les patients qui résident dans des unités spécialisées appelées suivant les établissements (généralement EHPAD):

  • Unité Alzheimer ou Unité de vie Alzheimer (UVA)
  • Unité protégée (UP) ou unité de vie protégée (UVP)
  • Cantou

présentent généralement un profil particulier, lequel évolue également avec le temps. Il ne serait pas approprié de décrire un profil type d’un résident en Unité Alzheimer. Chaque personne en fonction de son parcours de vie, de sa pathologie et et du stade d’évolution neuro-dégénératif sera différente.

On reconnait généralement 7 stades évolutifs de la maladie depuis le stade 1 (aucune déficience) au stade 7 (déficit cognitif très sévère). On les regroupe également en 3 groupes majeurs : stades précoce, avancé ou sévère

Jardin thérapeutique unité Alzheimer: S’adapter à l’évolution de la maladie

En pratique, on retrouvera dans ces unités spécialisées des patients des stades avancés et sévères. Cela dépendra principalement de la population générale présente dans l’établissement. Les unités Alzheimer accueillent des pathologies assimilées telles que les démences fronto-temporales, vasculaires cérébrales, parkinsonniennes mais aussi des syndromes de korsakoff.

La maladie d’Alzheimer représentant souvent le plus grand nombre de sujets. Cela a justifié cette appellation – laquelle est régulièrement remise en cause pour son effet stigmatisant.

Les recommandations

Si les patients que l’on accueille dans ces unités n’ont pas un profil homogène, la configuration, l’architecture, mais aussi la pratique des soins n’est pas identique suivant les EHPAD. La Haute Autorité de Santé (HAS) publie régulièrement des guides et cahiers des charges relativement aux bonnes pratiques à mettre en oeuvre.

Dans certains établissements, c’est le niveau de sécurité pour les résidents qui est positionné en priorité avec une préoccupation majeure de limiter les fugues, dans d’autres établissements, la liberté des résidents est placée au-dessus de l’objectif sécuritaire, et un accent particulier est apporté sur le développement de la pratique des soins.

Faut-il développer les unités Alzheimer?

Il serait difficile et maladroit de tenter d’en donner une classification formelle, sachant que le rôle principal adopté par les soignants se concentre sur l’accompagnement des résidents. Certains vont développer avec le temps des troubles du comportement alors que d’autres évolueront vers un profil aphasique et apraxique.

Ce qui importe dans la conception et l’animation d’un jardin enrichi dans une unité Alzheimer, c’est de l’adapter au profil général des résidents et d’y anticiper les évolutions potentielles.

Les caractéristiques d’un jardin thérapeutique enrichi en Unité Alzheimer

Jardin thérapeutique en unité alzheimer

Il conviendra de dire en préambule que le jardin dans une unité Alzheimer, devra être conçu avec la même démarche que pour les autres pathologies. C’est à dire en plaçant le patient au coeur du jardin afin qu’il se l’approprie le mieux possible et qu’il en tire les meilleurs bénéfices. Tant du point de vue de sa qualité de vie que de sa santé.

Bien évidemment, les patients Alzheimer (ou troubles associés) présenteront un certain nombre de caractéristiques communes – qui pourront servir de fil conducteur à l’agencement du jardin . Ceci notamment liées à leur mobilité et leur capacité d’orientation spatiale.

Bien souvent, les espaces prévus par les architectes des EHPAD pour le jardin des UVP, sont de taille réduite.Voire disposés dans un patio fermé. L’accès au jardin plus ouvert de l’EHPAD est malaisé, compte tenu de la présence de portes sécurisées.

Dans la mesure du possible, notre recommandation serait de faciliter l’accessibilité pour les résidents de ces unités spécialisées vers le jardin commun ou « général » de l’EHPAD. Il convient d’aménager ce jardin avec un enrichissement adapté pour des patients Alzheimer.

Jardin thérapeutique unité Alzheimer: L’architecture paysagère

Il conviendra de former des allées en gérant en même temps une bonne perception spatiale de l’ensemble du jardin. Depuis son point d’entrée, tout en aménageant des espaces différenciés dans leur atmosphère et leur couverture végétale. Préserver la sensation de découverte est un élément important de la circulation dans le jardin.

L’accessibilité

Les résidents de ces unités présentent fréquemment une bonne aptitude à la marche. Il faut l’encourager, tout en veillant à aménager des points de repos, à limiter les pentes à 5% voire si possible 3%. Le nombre de personnes circulant en fauteuil n’est pas toujours très élevé. Si bien que l’on pourra limiter la largeur des allées à 110 – 120, plutôt que 130-150.

Ceci préservera la sensation de chemin de jardin, et en limitera le coût par la diminution des surfaces nécessitant un revêtement.

Il importe que ce revêtement soit avec une finition dure plutôt qu’un matériau souple, ou instable. Ceci vaudra notamment pour les parkinsoniens pour qui  la sensation vestibulaire est altérée. Par exemple, un revêtement en béton sablé avec une légère coloration rose ou jaune.  Limiter les reflets du soleil sur un sol trop clair, pourra constituer une solution appréciée.

La palette végétale

Le choix de la palette végétale devra favoriser une lecture claire de la distribution des différents espaces. Cela concernera notamment les profils, le port végétal et les couleurs tant du feuillage que des inflorescences.

Pour des raisons de sécurité évidente, on éliminera tous les végétaux présentant une toxicité. Que ce soit dans les racines, le feuillage, les épines, les baies, les fruits ou les fleurs…. en particulier parce que nous avons affaire ici à des sujets susceptibles de porter à la bouche ce qu’ils peuvent cueillir.

L’évolution de la maladie favorise fréquemment le repli sur soi des patients. Il conviendra d’aménager le jardin de façon à encourager le lien social.

Jardin thérapeutique unité Alzheimer: l’enrichissement thérapeutique

En fonction du stade d’évolution des pathologies neuro-cognitives, il importe d’adapter les modules d’enrichissement. Ce qui conviendra à des patients à un stade avancé, ne fonctionnera plus à un stade sévère.

Les principales cibles thérapeutiques envisagées concerneront :

  • pertes cognitifs
  • les troubles du comportement
  • dépression et estime de soi
  • l’autonomie fonctionnelle

Nos équipes poursuivent leurs efforts de recherche de solutions pertinentes pour prendre en charge ces différents objectifs.

Le jardin présenté par O Ubi Campi à l’occasion de la finale du Concours du Carré des Jardiniers à Lyon en décembre 2017 rassemblait de nombreux modules adaptés pour des Unités « Alzheimer ».

Jardin thérapeutique en unité Alzheimer

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Jardin thérapeutique en EHPAD

En gériatrie, le jardin peut devenir un véritable outil de bien-être et de soins. Le jardin thérapeutique en EHPAD a démontré son efficacité sur la perte d’autonomie fonctionnelle, les troubles cognitifs et du comportement

Le jardin thérapeutique en EHPAD doit révéler de nombreux défis. Solliciter des personnes âgées en perte d’autonomie à le fréquenter malgré leur fragilité, favoriser l’appropriation du jardin par le résident, amplifier sa stimulation sensorielle et enrichir l’espace de missions thérapeutiques multiples.

L’invitation permanente

Le défi relevé avec succès par O Ubi Campi a consisté à concevoir un jardin thérapeutique qui soit régulièrement fréquenté par un grand nombre de résidents en EHPAD. Le jardin se doit d’être un espace où la sécurité et l’ergonomie sont parfaitement adaptées aux fragilités et à la vulnérabilité des résidents. Ces exigences couvrent autant le choix de la palette végétale éliminant des essences toxiques ou allergènes, la protection des zones à risques (étang, cours d’eau, ravins, escarpement…), la prévention des fugues, la nature du revêtement des allées, le choix des matériaux etc.

Pour encourager la fréquentation du jardin, il est important d’en ajuster l’architecture, la répartition spatiale, la signalétique, l’esthétique des massifs ornementaux qui doivent apporter une variation visuelle au rythme des saisons. Notre expérience de 10 années, nos évaluations statistiques ont permis d’identifier les solutions favorisant la plus grande fréquentation.

L’appropriation du jardin enrichi par le sujet âgé

L’appropriation du jardin est un objectif clé de notre engagement. Depuis la conception qui est menée avec une approche de co-construction, jusqu’à l’animation au quotidien, le résident est régulièrement impliqué. Adapter l’espace afin que le résident de spectateur passif devienne progressivement acteur du jardin thérapeutique, nécessite une attention particulière.  L’intimité et la bienveillance, l’harmonie et l’ergonomie combinées ont permis progressivement d’augmenter le temps de séjour du résident en autonomie dans le jardin. Il établit une relation personnelle avec le lieu, alternant entre le ludique, la curiosité, le bien-être et l’apaisement.

Jardin thérapeutique en EHPAD

Chaque détail a été évalué pour se placer à sa portée:  l’évolution du végétal au rythme des saisons, la disposition des points de repos, la distribution des couleurs, l’ombre et la fraîcheur au cours de l’été.

Cette appropriation est mesurée suivant des grilles de lecture qui facilitent l’amélioration continue.

Jardin thérapeutique en EHPAD: L’amplification de la stimulation sensorielle

Ce que l’on perçoit dans un jardin, n’est plus reçu aussi pleinement lorsque l’on souffre de pertes auditives, olfactives, visuelles ou gustatives. L’utilisation de simulateurs de vieillissement a permis à notre bureau d’études de revoir complètement les règles qui présidaient à la conception habituelle d’un jardin.

Les profils de la végétation, les contrastes, l’organisation spatiale, les émissions sonores, le choix, la séparation et la hauteur des plantes aromatiques ont été revus afin de permettre aux résidents d’en percevoir les nuances.

La valorisation de cette sensorialité permettra à chacun d’entrer en connexion avec l’esprit du lieu, d’être en empathie avec son environnement et de favoriser le lâcher prise.

Jardin thérapeutique en EHPAD: les missions

En fonction du poids des différentes pathologies et troubles observés parmi  la population de l’établissement, il sera possible d’orienter les axes thérapeutiques prioritaires à mettre en oeuvre dans le jardin. L’expertise d’O Ubi Campi  s’est construite en travaillant particulièrement auprès de patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou troubles associés (MATA).

Une démarche fondée sur la validation par la preuve a guidé nos travaux de recherches. La conduite d’essais cliniques longitudinales et contrôlées a permis de faire progresser la perception du potentiel thérapeutique du jardin lorsqu’il est correctement enrichi.

C’est ainsi que nous avons conçu des modules thérapeutiques différents suivant qu’il s’agissait de prendre en charge des troubles du sommeil, des troubles cognitifs, du comportement, de l’humeur, mais aussi la marche et l’équilibre, la prévention des chutes ou la perte d’autonomie fonctionnelle.

O Ubi Campi se propose d’accompagner les EHPAD disposant d’un jardin thérapeutique par un protocole d’évaluation personnalisé qui permet d’en apprécier l’efficacité. Ce protocole de plus va fédérer l’attention et l’appropriation du jardin par les résidents, les soignants, les aidants et les familles.

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Projet de jardin thérapeutique enrichi

La mise en oeuvre d’un Projet de jardin thérapeutique enrichi peut sembler complexe. Pourtant en respectant quelques concepts simples centrés sur le résident (patient), la démarche est très logique.

Quelle démarche pour définir un projet de jardin thérapeutique enrichi ?

Il y a bien souvent un cap difficile à franchir entre l’intention et la réalisation. Traduire dans un jardin, la somme des besoins, des attentes que peuvent exprimer les résidents  en EMS.

Cependant, mettre en forme un projet de jardin thérapeutique est souvent une mission confiée aux professionnels de santé qui se retrouvent avec une motivation individuelle, porteurs des attentes des résidents en EHPAD.

Ainsi, ils portent ces attentes face à une parcelle dont la localisation au sein de l’établissement peut également suggérer de nombreuses interrogations quant à l’accessibilité et la fréquentation par les résidents.

Voici quelques conseils pratiques avec des réponses aux questions que nous recevons fréquemment.

Que faut il prendre en compte pour créer un jardin thérapeutique enrichi ?

Il est possible de citer quelques points essentiels, tout en soulignant que tous les détails comptent et l’on verra pourquoi.

La priorité c’est le résident de l’EHPAD avec autour de lui les soignants et les aidants.

Ce jardin doit être conçu pour qu’il puisse se l’approprier et le fréquenter. Pour cela l’accessibilité, la visibilité, l’ergonomie seront des critères essentiels.

Autrement dit : il vaut mieux un petit jardin, facile d’accès, directement connecté avec les espaces communs de l’établissement, et dont l’ergonomie permettra au résident d’avoir une expérience agréable, qu’un grand jardin que l’on ne découvrira qu’après un long parcours.

De nombreux aménagements pourront faciliter une fréquentation régulière du jardin :

Projet de jardin thérapeutique enrichi

  • en accès libre pendant la journée (plutôt qu’un accès à des heures précises et nécessitant le déverrouillage d’une porte)
  • visible depuis les chambres et les espaces communs (couloirs, salons, restaurants…)
  • qui permette par endroit de se retrouver à plusieurs, à d’autres de trouver un peu d’intimité (notamment avec ses proches)
  • où les essences caduques et les vivaces offriront un changement au rythme des saisons
  • qui au rythme du jour offrira des espaces d’ombres et des espaces ensoleillés
  • qui conservera au maximum une atmosphère de nature et de liberté – cela influera sur le choix des revêtements, la densité de la végétation

Comment organiser la dimension thérapeutique d’un jardin ?

Comme nous l’avons mis en évidence dans nos travaux de recherches, la médiation thérapeutique d’un jardin peut être ajustée par le choix de l’enrichissement. Cet enrichissement est fondé sur plusieurs paramètres :

  • la prévalence des troubles et des pathologies dans la population ciblée
  • l’ergonomie et la capacité d’appropriation de modules d’enrichissement en fonction des sujets
  1. Les domaines que nous avons explorés nous permettent d’offrir une large palette de modules d’enrichissement sur les troubles suivant :
  2. amplification de la stimulation sensorielle (facilitant l’appropriation du jardin en les rendant plus réceptifs à l’environnement)
  3. troubles cognitifs (avec une vaste déclinaison en fonction des formes de ces troubles, de leur retentissement et de leur ampleur)
  4. perte d’autonomie (à adapter en fonction du niveau de dépendance)
  5. troubles du comportement ( suivant la gravité, le retentissement et la fréquence de ces troubles . Une référence peut être donnée en s’appuyant sur l’échelle NPI ou de Cohen-Mansfield
  6. troubles de l’humeur (estime de soi et syndrome dépressif)
  7. prévention des chutes, motricité fine, équilibre,  perception vestibulaire ( un dimensionnement est à trouver pour préserver la dimension plaisir d’un jardin)
  8. troubles du sommeil (adapter un espace privilégié ou un parcours dans le jardin en suivant un « protocole » régulier)

Projet de jardin thérapeutique enrichi: cibler les priorités

C’est en effectuant un choix précis, en fixant des priorités que cette médiation thérapeutique s’inscrira durablement. Il ne s’agit pas d’être dans le tout-thérapeutique en négligeant la dimension de bien-être ou de plaisir du jardin. Ce sont là des compléments et des attendus essentiels par les résidents. C’est pourquoi un « dosage » doit être effectué, mais aussi une répartition, une distribution spatiale mesurée.

Tous les détails comptent : c’est à ce titre que le choix de la palette végétale permettra de rendre le jardin attrayant. Mais aussi que le revêtement des allées lui préservera une dimension de jardin et une ergonomie compatible avec la circulation en fauteuil ou avec un déambulateur.

Alors que les espaces d’ombre et de soleil seront correctement distribués dans l’espace en fonction du rythme des jours et des saisons. Il convient que l’ergonomie des points de repos (bancs, assises, rampes d’appui) seront facilitantes pour une pause bienveillante.

Ne pas oublier que la sensation d’enfermement pourra être atténuée suivant le type et la visibilité des clôtures qui entoureront l’espace.

Il est important que les besoins en entretien ne soient pas trop importants au point de laisser le jardin dans un état négligé…

En effet, lorsque ces éléments sont négligés, le résident risque d’avoir une mauvaise expérience lors de sa visite au jardin et ne sera ainsi pas encouragé à revenir.

Projet de jardin thérapeutique enrichi: le financement ?

Lorsque le projet n’est pas financé,  il convient d’engager une stratégie de recherche de financement en valorisant la cohérence du projet avec la qualité de vie dans l’établissement. O Ubi Campi peut constituer avec vous un dossier argumenté de demande de financement.

  1.  objectifs du jardin :
  • bien-être
  • espace de liberté
  • rencontre inter-générationnelle
  • dimension paysagère
  • interaction avec la nature
  • médiation thérapeutique
  1. évaluation du bénéfice thérapeutique :  mettre en place un protocole d’évaluation personnalisé mesurant l’impact de la fréquentation du jardin sur la santé
  2. participation à une activité de recherche :  il est possible de formaliser un partenariat de recherche avec notre pôle de Charles Foix.
  3. Un guide des financeurs régionaux peut également vous être fourni sur demande
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Jardin enrichi en coeur de ville

Jardin thérapeutique enrichi en coeur de ville

A l’occasion du Forum des Solutions organisé par la PUCA  la thématique de la santé dans les coeurs de ville a été abordée  par différents témoignages d’initiatives innovantes . O Ubi Campi était présent.

Dans le cadre du Forum « Actions coeurs de ville », la PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture – sous la direction d’Hélène Peskine), organise des échanges régulièrement sur les initiatives innovantes dans l’espace urbain. O Ubi Campi a été invité à témoigner de ses expériences à partir d’un projet pilote mené à Tremblay en France (Seine Saint Denis)

Il s’agit à travers des échanges avec les acteurs de santé de la ville, d’aménager dans différents quartiers, des jardins enrichis dont la mission thérapeutique aura été adaptée à la prévalence des pathologies et des préoccupations de santé publique dominantes.

Le jardin thérapeutique enrichi dans l’espace urbain

Un jardin enrichi se définit par ses fonctionnalités au-delà des ambitions esthétiques d’un jardin traditionnel. Il s’inspire des travaux du neuropsychologue Donald Hebb, qui depuis 1946, a initié des études sur l’impact de l’enrichissement de l’environnement

sur la cognition, l’humeur, le comportement et la psychomotricité. S’intégrant dans le paysage, le jardin enrichi est un espace où l’on

aura adapté l’ergonomie à la population des lieux, en introduisant des éléments favorables à l’interaction avec les visiteurs du jardin.

Ces éléments sont conçus par des équipes pluridisciplinaires de professionnels de santé et constituent la matière active du jardin.

Elle est étudiée pour agir sur les fragilités, les troubles ou les déficiences des personnes qui y circulent et s’approprient l’espace.

Livre blanc des Expériences Coeur de Ville

L’expérience du Pôle Santé de Tremblay en France

A Tremblay-en-France, ce projet allie la valorisation d’une démarche scientifique et innovante dans l’espace public avec un processus d’évaluation dont les résultats permettent de fédérer l’ensemble des acteurs.

Le jardin enrichi devient alors, un véritable outil d’amélioration de la santé

Le Jardin de la Paix est né d’un diagnostic partagé entre les acteurs de santé publique et les riverains autour des priorités de santé dans l’espace urbain. Moyen naturel pour contribuer à la bonne santé des usagers, la conception de celui-ci prend en compte les facteurs favorables à sa fréquentation et son appropriation. Suite à ce premier projet pilote, sept autres jardins enrichis sont prévus dans différents quartiers de la ville, pour y associer d’autres publics, parmi lesquels personnes âgées, handicapées, adolescents, et répondre à des enjeux tels que la perte d’autonomie, les troubles alimentaires, la prévention de maladies professionnelles, les troubles du comportement, de la cognition, de l’humeur (état dépressif), de la psychomotricité

De nombreuses autres villes se sont depuis engagées dans une démarche équivalente alliant une relation vertueuse entre l’environnement et la santé.

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A Décines un jardin enrichi différencié

L’équipe de l’EHPAD Albert Morlot  verra bientôt l’ouverture d’un jardin thérapeutique enrichi avec des espaces différenciés pour des résidents atteints de la maladie d’Alzheimer, Parkinson ou en perte d’autonomie.

Ce jardin a été conçu pour favoriser la fréquentation par l’ensemble des résidents en tenant compte des fragilités et des troubles de chacun. C’est pourquoi des espaces différenciés ont été aménagés en particulier pour les résidents de l’Unité Alzheimer et ceux de l’unité Parkinson. Un partenariat de recherche a été mis en place afin d’évaluer les éléments qui favorisent la fréquentation, l’appropriation et les effets sur la santé, la qualité de vie et le bien-être des résidents. Cette étude coordonnée avec plusieurs EHPAD sur le territoire français permettra de produire des données scientifiques et objectives sur les bénéfices que l’on peut attendre de la médiation d’un jardin enrichi.

Le jardin de l’unité Alzheimer

Il a été conçu pour apporter une médiation pour des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou apparentée, à un stade avancé. Son enrichissement vise la prise en charge de troubles cognitifs, de troubles du comportement et la perte d’indépendance fonctionnelle. L’architecture générale du jardin a été aménagée afin d’offrir une bonne lisibilité de l’espace dès son entrée. Il offre une sensation d’intimité lorsqu’on y circule.

Le jardin de l’unité Parkinson

Cet espace de jardin directement accessible depuis l’unité Parkinson constitue un outil pilote dans le développement de solutions adaptées aux personnes atteintes de cette maladie. Il est particulièrement adapté pour répondre aux difficultés de psychomotricité, de sensations vestibulaires et de fragilité à la marche.

 

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Jardin enrichi à Cunlhat

Jardin thérapeutique à l’EHPAD de Cunlhat (Puy de Dôme)

Un jardin thérapeutique enrichi a été réalisé dans l’EHPAD des Mille Sourires et ouvert à la fréquentation libre des résidents, des familles et des professionnels de santé.C’est grâce à la perspicacité et l’implication de son directeur M Julien Blot que ce jardin a pu voir le jour. Sa conception innovante a intégré un enrichissement spécifique visant le renforcement du lien social et l’indépendance fonctionnelle.
Des expériences heureuses ont modelé notre regard sur une forme de nature, sur cette nature apprivoisée, domestiquée par l’homme. Cette intimité pour ceux qui la connaissent et la pratiquent, facilitent une communion quasi-instantanée à chaque fois que l’on rentre en contact avec elle.

les enjeux du jardin thérapeutique enrichi

Le jardin enrichi est un espace extérieur aménagé dans des limites éventuellement définies par une clôture, pour lequel la végétation a été enrichie de de modules spécifiquement conçus et choisis afin de favoriser la fréquentation, l’appropriation, le bien-être et les marqueurs de santé des personnes qui le fréquentent. A l’inverse de la conception d’un jardin traditionnel qui se fonde sur l’adaptation à l’environnement, celle du jardin enrichi est fondée sur l’humain et la (ou les) pathologie(s), le (ou les) troubles dont il est atteint afin d’y apporter une médiation bénéfique.

des actions de recherche et de formation

Les travaux exécutés par l’Agence de Vichy à l’EHPAD des Mille Sourires à Cunlhat dans le Puy de Dôme devraient se terminer avant l’hiver. Le printemps prochain permettra d’ouvrir plus largement le jardin aux résidents et aux familles, dans un établissement qui s’investit pour la qualité de vie des résidents et où les sourires ont été  longtemps dissimulés derrière des masques avec la crise sanitaire du SARS Cov 2.

 

O Ubi Campi accompagnera les équipes des soignants dans des programmes de formation et d’évaluation.

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Projet de jardin enrichi au FAM de Goanag

Le FAM de Goanag à Saint Méen le Grand vient d’engager un projet de construction de jardin enrichi à destination des résidents (adultes autistes), mais aussi pour créer un espace de vie pour les soignants et les aidants

Les missions du F.A.M. Goanag :

  • Accueillir et héberger des personnes avec autisme et des personnes polyhandicapées ;
  • Maintenir ou développer les compétences individuelles ;
  • Offrir un accompagnement individualisé de qualité. (actions éducatives, médicales et thérapeutiques) ;
  • Favoriser le développement de l’autonomie, en fonction de l’âge, des besoins, des capacités des personnes, et de l’évolution de l’état de santé. ;
  • Accompagner dans les divers actes de la vie ;
  • Contribuer à l’insertion sociale et culturelle dans la cité ;
  • Assurer la protection physique, psychologique et juridique des personnes handicapées ;
  • Travailler en collaboration avec les familles ;
  • Prévenir l’isolement et l’exclusion (maintien du lien social, liens affectifs, coopération avec des structures extérieures, associations).

Les valeurs du FAM de Goanag

Le F.A.M. en tant qu’établissement public autonome respecte les valeurs du service public

telles que la laïcité, la non-discrimination et la neutralité.

Les interventions s’inscrivent dans un cadre éthique. L’établissement se réfère dans ses actions à un certain nombre de principes partagés :

  • Offrir à chacun un lieu de vie convivial et sécurisant ;
  • Respecter la dignité, l’intégrité ainsi que l’intimité de la personne ;
  • Prendre en compte le statut d’adulte dans tous les actes de la vie quotidienne et ses relations affectives ;
  • Respecter l’identité et l’individualité (rythme de vie, accompagnement individuel, prise en compte du handicap…) ;
  • Favoriser une relation de confiance avec la personne en lui consacrant du temps de façon collective et individuelle ;
  • Maintenir la personne dans un rôle social ;
  • Favoriser la participation de la personne et / ou de son représentant légal à la conception de son projet individuel ;
  • Considérer le résident comme sujet en lui laissant la possibilité de choisir, d’exprimer ses envies en tenant compte de son histoire de vie dans le souci de son bien-être.

Le projet de jardin enrichi

La mission d’O Ubi Campi auprès du FAM de Goanag s’inscrit dans cette démarche et ces valeurs dans une action de conception, maîtrise d’oeuvre et médiation thérapeutique d’un jardin enrichi. La première étape qui a eu lieu au cours de la journée du 18 novembre a consisté en un travail d’évaluation et diagnostic des fragilités des résidents afin d’identifier et prioriser les orientations du projet.

JARDIN ENRICHI FAM GOANAG

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