Adapter l’environnement enrichi en institution

Adapter l’environnement enrichi en institution

Une expérience innovante

La valorisation d’un environnement favorable à la santé, la qualité de vie et le bien-être des résidents en institution est le fruit d’un travail de recherche sur l’environnement enrichi

Il existe depuis les origines, une conviction que l’environnement et la santé sont étroitement liés. L’homme considère aujourd’hui comme une évidence que sa relation à l’environnement est essentielle pour préserver sa santé.

Le jardin enrichi étant un espace collectif bien défini, offre une opportunité intéressante de comprendre les barrières et les facteurs facilitant l’appropriation de son environnement physique par les résidents en institution. Il révèle sa position différente dans l’esprit des résidents par rapport à l’environnement institutionnel et lui permet de construire une relation plus personnelle alimentée par un sentiment de liberté et l’impression de ne pas y être autant soumis par les règles de la collectivité. 

A ce titre, le jardin enrichi peut apporter des connaissances utiles sur les adaptations à réaliser dans l’environnement physique de l’institution en général – en particulier dans les espaces collectifs ( salons, restauration, espaces de circulation et d’activités)

Enrichir l'environnement

Concevoir et évaluer un environnement physique qui favorise l’appropriation de son lieu de vie par le résident et qui interagisse de façon positive sur son bien-être et sa santé

“L’identité du lieu se définit par les dimensions de soi qui favorisent l’identité personnelle d’un individu par rapport à son environnement »

Recherche clinique en gériatrie

Définir son identité et favoriser l'autonomie

Le regard porté sur un lieu nouveau traduit la familiarité, les émotions, l’exploration physique permet d’en apprécier les dimensions spatiales, les actions permettent de laisser son empreintes avant d’ouvrir vers une véritable appropriation du lieu.

La construction d’une relation avec l’environnement susceptible d’améliorer la santé humaine est une idée développée par Antonovsky en 1979 à travers sa théorie intitulée Salutogenèse.

Alors que les questions de santé publique sont généralement considérées dans le but de prévenir le développement de pathologies (pathogenèse). Antonovsky propose à l’inverse de cette vision « pathogénique », de mettre en lumière les facteurs qui vont promouvoir la santé des personnes. La Salutogenèse se fonde sur la quête des origines de la santé.