Jardin thérapeutique en EHPAD

En gériatrie, le jardin peut devenir un véritable outil de bien-être et de soins. Le jardin thérapeutique en EHPAD a démontré son efficacité sur la perte d’autonomie fonctionnelle, les troubles cognitifs et du comportement

Le jardin thérapeutique en EHPAD doit révéler de nombreux défis. Solliciter des personnes âgées en perte d’autonomie à le fréquenter malgré leur fragilité, favoriser l’appropriation du jardin par le résident, amplifier sa stimulation sensorielle et enrichir l’espace de missions thérapeutiques multiples.

L’invitation permanente

Le défi relevé avec succès par O Ubi Campi a consisté à concevoir un jardin thérapeutique qui soit régulièrement fréquenté par un grand nombre de résidents en EHPAD. Le jardin se doit d’être un espace où la sécurité et l’ergonomie sont parfaitement adaptées aux fragilités et à la vulnérabilité des résidents. Ces exigences couvrent autant le choix de la palette végétale éliminant des essences toxiques ou allergènes, la protection des zones à risques (étang, cours d’eau, ravins, escarpement…), la prévention des fugues, la nature du revêtement des allées, le choix des matériaux etc.

Pour encourager la fréquentation du jardin, il est important d’en ajuster l’architecture, la répartition spatiale, la signalétique, l’esthétique des massifs ornementaux qui doivent apporter une variation visuelle au rythme des saisons. Notre expérience de 10 années, nos évaluations statistiques ont permis d’identifier les solutions favorisant la plus grande fréquentation.

L’appropriation du jardin enrichi par le sujet âgé

L’appropriation du jardin est un objectif clé de notre engagement. Depuis la conception qui est menée avec une approche de co-construction, jusqu’à l’animation au quotidien, le résident est régulièrement impliqué. Adapter l’espace afin que le résident de spectateur passif devienne progressivement acteur du jardin thérapeutique, nécessite une attention particulière.  L’intimité et la bienveillance, l’harmonie et l’ergonomie combinées ont permis progressivement d’augmenter le temps de séjour du résident en autonomie dans le jardin. Il établit une relation personnelle avec le lieu, alternant entre le ludique, la curiosité, le bien-être et l’apaisement.

Jardin thérapeutique en EHPAD

Chaque détail a été évalué pour se placer à sa portée:  l’évolution du végétal au rythme des saisons, la disposition des points de repos, la distribution des couleurs, l’ombre et la fraîcheur au cours de l’été.

Cette appropriation est mesurée suivant des grilles de lecture qui facilitent l’amélioration continue.

Jardin thérapeutique en EHPAD: L’amplification de la stimulation sensorielle

Ce que l’on perçoit dans un jardin, n’est plus reçu aussi pleinement lorsque l’on souffre de pertes auditives, olfactives, visuelles ou gustatives. L’utilisation de simulateurs de vieillissement a permis à notre bureau d’études de revoir complètement les règles qui présidaient à la conception habituelle d’un jardin.

Les profils de la végétation, les contrastes, l’organisation spatiale, les émissions sonores, le choix, la séparation et la hauteur des plantes aromatiques ont été revus afin de permettre aux résidents d’en percevoir les nuances.

La valorisation de cette sensorialité permettra à chacun d’entrer en connexion avec l’esprit du lieu, d’être en empathie avec son environnement et de favoriser le lâcher prise.

Jardin thérapeutique en EHPAD: les missions

En fonction du poids des différentes pathologies et troubles observés parmi  la population de l’établissement, il sera possible d’orienter les axes thérapeutiques prioritaires à mettre en oeuvre dans le jardin. L’expertise d’O Ubi Campi  s’est construite en travaillant particulièrement auprès de patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou troubles associés (MATA).

Une démarche fondée sur la validation par la preuve a guidé nos travaux de recherches. La conduite d’essais cliniques longitudinales et contrôlées a permis de faire progresser la perception du potentiel thérapeutique du jardin lorsqu’il est correctement enrichi.

C’est ainsi que nous avons conçu des modules thérapeutiques différents suivant qu’il s’agissait de prendre en charge des troubles du sommeil, des troubles cognitifs, du comportement, de l’humeur, mais aussi la marche et l’équilibre, la prévention des chutes ou la perte d’autonomie fonctionnelle.

O Ubi Campi se propose d’accompagner les EHPAD disposant d’un jardin thérapeutique par un protocole d’évaluation personnalisé qui permet d’en apprécier l’efficacité. Ce protocole de plus va fédérer l’attention et l’appropriation du jardin par les résidents, les soignants, les aidants et les familles.

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Synthèse sur l’environnement enrichi

L’environnement enrichi est un concept décrit depuis plus de 70 ans, mais c’est avant tout un outil de recherches. Une Synthèse sur l’environnement enrichi permet d’en offrir un aperçu. Nous nous sommes efforcés de le valoriser dans une démarche de recherche translationnelle.
Pour sa recherche sur les jardins thérapeutiques,O Ubi Campi s’est inspiré des travaux initiés par Donald Hebb en 1946 sur la notion d’environnement enrichi et qui a été le point de départ de nombreuses  publications scientifiques

Résumé des recherches sur l’environnement enrichi

C’est en s’inspirant et s’adossant à la multitude des travaux de recherche qui ont été mis en œuvre autour de la notion d’enrichissement de l’environnement – baptisé dès les années 60 – environnement enrichi ou (car les travaux fondateurs ont été conduits par des anglo-saxons).

Les premières publications sur le sujet pourraient sans équivoque être attribuées à Donald O. Hebb. Donald Hebb est un psychologue et neuropsychologue canadien qui a travaillé notamment dans les sciences cognitives en fournissant conception biologique de la psychologie. Une conception qu’il développe dans son livre « The Organization of Behaviour : A Neuropsychological Theory » qui sera publié en 1949.

Synthèse sur l’environnement enrichi: Les travaux de D. Hebb

L’innovation des travaux de D.Hebb est double, d’une part il porte une évaluation sur l’impact de l’environnement sur le comportement, d’autre part, il met en évidence l’impact de cet environnement sur les capacités cognitives d’une population de souris.

Hebb est l’auteur de multiples expériences qu’il a conduites et qui permettent de le placer comme une référence dans les neurosciences cognitives et l’intelligence artificielle. Il démontre en 1947 que des souris élevées comme des animaux domestiques résolvent mieux les problèmes et les exercices qui leurs sont soumis qu’un autre groupe de souris élevé en cage. Il souligne en particulier l’impact d’un environnement favorable pendant les 3 premières semaines de vie des souris sur leur comportement à l’âge adulte. Ses travaux déclinés dans de nombreuses situations se focalisent essentiellement sur une analyse observationnelle. En neuropsychologue, Hebb se passionna pour la compréhension de la réaction comportementale d’un animal soumis à des environnements plus ou moins stimulants.

Chez les rongeurs, l’exercice physique volontaire en roue d’activité a des effets bénéfiques sur la neurogénèse adulte hippocampique. En effet, des souris ayant accès à une roue d’activité montrent une augmentation de la prolifération cellulaire, de la survie neuronale et une accélération de la maturation neuronale, via une augmentation du nombre d’épines dendritiques.

Synthèse sur l'environnement enrichi

L’enrichissement signifiant suivant les protocoles, la vie en collectivité avec d’autres congénères, une stimulation sensorielle particulière associée à de la lumière, des odeurs… mais aussi des exercices plus ou moins complexes soit pour parvenir à boire ou à s’alimenter.

C’est plus tard et notamment au cours des années 60, avec l’équipe de chercheurs américains composée de Bennett, Diamond, Krech & Rosenzweig, que la notion d’environnement enrichi révèle son potentiel.

Comparant différents types d’environnements, les uns appauvris, les autres enrichis, des expériences répétées ont permis d’établir une véritable correspondance entre l’enrichissement de l’environnement et le volume et l‘épaisseur du cortex cérébral.

Synthèse sur l’environnement enrichi: De nombreuses expériences sur le modèle murin

L’une des expériences phare conduite par l’équipe du laboratoire américain de l’Institut national de Santé mentale (National Institute of Mental Health), comparent une exposition pendant une durée d’un mois d’un groupe de rat à ce qu’ils appellent ECT (Environment complexity & Training) c’est-à-dire un environnement complexe et stimulant, d’un autre groupe de rat placé en IC (Isolated conditions) autrement dit à l’isolement.

Une exposition est programmée par séquence de 30 minutes par jour pour le groupe ECT, dans un espace stimulant les fonctions cognitives dans lequel des croquettes sucrées étaient distribuées à chaque succès dans la résolution d’un problème. La composition de cet espace étant modifié chaque jour. Pendant ce temps, le groupe IC restait dans une cage aux trois côtés fermés et avec un accès non restrictif à la nourriture et à l’eau.

Ce lien établi, a donné l’occasion de la publication d’un article en 1964, intitulé « l’effet d’un environnement enrichi sur l’histologie du cortex cérébral de rats », qui furent après les travaux de Hebb, le point de départ de nombreuses recherches sur le concept d’environnement enrichi – principalement nommé enriched environment, car l’essentiel des travaux et publications qui suivirent furent d’origine anglo-saxone.

Cette observation constitua une forme de révélation car il était acquis jusque-là que le poids et la structure du cerveau étaient stables et insensibles à toute forme d’influence du milieu.

Synthèse sur l’environnement enrichi: des recherches conduites par des neurobiologistes et des sociologues

L’idée que l’environnement puisse avoir un effet sur le comportement ou les capacités cognitives était une donnée globalement acquise… soutenue par les différentes observations faites sur des individus en fonction du milieu dont ils étaient originaires. Cela participait et renforçait les théories associées à l’éducation. Par contre que le cerveau de souris puisse s’accroître et se ramifier en fonction de l’exposition à l’environnement, et qu’il contribue à en modifier la taille et la structure ouvrait un univers de curiosité qui fut ensuite explorées régulièrement par des équipes de neurobiologistes, sociologues dans le monde entier.

Il faut noter qu’à cette époque et pendant les décennies qui suivirent, les expériences furent conduites à quelques rares exceptions près, au niveau animal, principalement avec des rats voire des chimpanzés. Les indications qui permettaient de qualifier un environnement enrichi pour un rat ne laissant par conséquent peu de pistes voire aucun indice sur ce qu’il devrait être, si l’on envisageait une transposition à l’homme.

De nombreux recherches complémentaires furent conduites au cours des décennies qui suivirent afin d’explorer l’impact de cet enrichissement a un effet positif sur les transmissions synaptiques et la neurogénèse. Rarement transféré au niveau de l’humain, cet ensemble d’expériences permirent d’identifier les mécanismes par lesquels l’environnement pouvait avoir un impact sur l’expression des gènes dans le cortex cérébral.

Progressivement, au rythme des travaux conduits par différents laboratoires, se forge une compréhension nouvelle du lien étroit qui se tisse entre le cerveau et l’atmosphère, l’ambiance auquel il est soumis.

Les champs d’investigation s’élargissent. Après avoir été décrit aux Etats-Unis, l’environnement enrichi fait le tour du monde, soumettant des bataillons de souris et de rats à des protocoles variés et vérifiant combien son impact sur le comportement, la mémoire, la cognition, l’appétit, la dépression est significatif :

  • Une équipe de chinois démontre que l’hypo-perfusion cérébrale chronique risquant de provoquer des troubles cognitifs par une expression réduite de CREB phosphorylé, est compensée par un EE.
  • Puis des japonais confirment que l’EE permet de compenser les déficiences de mémoire de souris avec une mutation PACAP -/-
  • Ensuite des  indiens soulignent que l’EE permet de réduire le risque de syndrome dépressif chez des souris affectées par des troubles cognitifs et restaure la plasticité synaptique anormale de l’hippocampe.
  • Des israéliens de l’Université Ben Gourion démontrent que des souris exposées à un environnement enrichi ont montré un net progrès dans la guérison des lésions cérébrales. Utilisant le test de reconnaissance d’objets nouveaux et d’orientation à l’intérieur de labyrinthes, ils ont tenté de déterminer le niveau de fonctionnement mémoriel et cognitif des souris placées dans des cages standard par rapport à celles se trouvant dans des environnements enrichis – cages plus grandes contenant des stimuli supplémentaires, des roues pour courir, de la nourriture et de l’eau en quantité, un espace ouvert, et des objets à explorer régulièrement changés.

 

L’environnement enrichi et l’autisme

Sur la base des modèles d’environnement enrichi conçu pour des souris, Cynthia Woo a développé un programme d’études à l’Université de Californie à Irvine, pour envisager des alternatives possibles sur des enfants autistes. Une publication en 2015 a mis en valeur l’intérêt d’une telle approche :

L’environnement enrichi et la maladie d’Alzheimer

Cette notion a été essentiellement étudié sur des rats de laboratoires et des primates et ses mécanismes furent valorisées particulièrement en faveur de l’autisme.

Par la suite, dans les années 2000, N Berardi et L Maffei, mirent en évidence l’impact positif d’un environnement enrichi sur l’évolution de la maladie d’Alzheimer sur une population de rats – et en particulier l’évolution des troubles cognitifs.

Le jardin : un environnement enrichi ?

Le jardin bénéficiait comme on le décrivait tout à l’heure d’une image positive dont les vertus s’étalaient sur toute la palette des activités humaines. Il a été décliné dans toutes les cultures et civilisations sur l’horizon des rêves. Chaussant ses pieds dans les nuages, l’homme a avancé vers le jardin et l’a conçu à pas feutrés pour lui donner une dimension divine, religieuse, philosophique, politique, sociale, familiale, alimentaire, médicinale.

Assurément, le jardin est un espace idéal pour y projeter les vertus découvertes récemment par ces équipes de chercheurs du monde entier, de l’environnement enrichi. (EE).

Cette transposition vers le jardin s’appuyait sur la convergence vers un lieu culturellement perçu comme un espace bienveillant, de réflexions d’équipes pluridisciplinaires de professionnels de santé pour en envisager l’enrichissement.

Synthèse sur l'environnement enrichi

Ainsi, la mission thérapeutique du jardin n’était pas parfaitement établie. Les études cliniques que nous avons menées ont démontré que le jardin en lui-même ne suffisait pas à déployer le potentiel de soins attendu, et que pour devenir thérapeutique, il fallait l’enrichir en fonction des cibles et des pathologies prises en charge. Cette quête d’un enrichissement vertueux fut le point de départ des travaux de recherches en collaboration avec des équipes pluridisciplinaires de l’APHP et le Laboratoire d’Education et Pratiques en Santé (LEPS) de l’Université Paris 12.

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Projet de jardin thérapeutique enrichi

La mise en oeuvre d’un Projet de jardin thérapeutique enrichi peut sembler complexe. Pourtant en respectant quelques concepts simples centrés sur le résident (patient), la démarche est très logique.

Quelle démarche pour définir un projet de jardin thérapeutique enrichi ?

Il y a bien souvent un cap difficile à franchir entre l’intention et la réalisation. Traduire dans un jardin, la somme des besoins, des attentes que peuvent exprimer les résidents  en EMS.

Cependant, mettre en forme un projet de jardin thérapeutique est souvent une mission confiée aux professionnels de santé qui se retrouvent avec une motivation individuelle, porteurs des attentes des résidents en EHPAD.

Ainsi, ils portent ces attentes face à une parcelle dont la localisation au sein de l’établissement peut également suggérer de nombreuses interrogations quant à l’accessibilité et la fréquentation par les résidents.

Voici quelques conseils pratiques avec des réponses aux questions que nous recevons fréquemment.

Que faut il prendre en compte pour créer un jardin thérapeutique enrichi ?

Il est possible de citer quelques points essentiels, tout en soulignant que tous les détails comptent et l’on verra pourquoi.

La priorité c’est le résident de l’EHPAD avec autour de lui les soignants et les aidants.

Ce jardin doit être conçu pour qu’il puisse se l’approprier et le fréquenter. Pour cela l’accessibilité, la visibilité, l’ergonomie seront des critères essentiels.

Autrement dit : il vaut mieux un petit jardin, facile d’accès, directement connecté avec les espaces communs de l’établissement, et dont l’ergonomie permettra au résident d’avoir une expérience agréable, qu’un grand jardin que l’on ne découvrira qu’après un long parcours.

De nombreux aménagements pourront faciliter une fréquentation régulière du jardin :

Projet de jardin thérapeutique enrichi

  • en accès libre pendant la journée (plutôt qu’un accès à des heures précises et nécessitant le déverrouillage d’une porte)
  • visible depuis les chambres et les espaces communs (couloirs, salons, restaurants…)
  • qui permette par endroit de se retrouver à plusieurs, à d’autres de trouver un peu d’intimité (notamment avec ses proches)
  • où les essences caduques et les vivaces offriront un changement au rythme des saisons
  • qui au rythme du jour offrira des espaces d’ombres et des espaces ensoleillés
  • qui conservera au maximum une atmosphère de nature et de liberté – cela influera sur le choix des revêtements, la densité de la végétation

Comment organiser la dimension thérapeutique d’un jardin ?

Comme nous l’avons mis en évidence dans nos travaux de recherches, la médiation thérapeutique d’un jardin peut être ajustée par le choix de l’enrichissement. Cet enrichissement est fondé sur plusieurs paramètres :

  • la prévalence des troubles et des pathologies dans la population ciblée
  • l’ergonomie et la capacité d’appropriation de modules d’enrichissement en fonction des sujets
  1. Les domaines que nous avons explorés nous permettent d’offrir une large palette de modules d’enrichissement sur les troubles suivant :
  2. amplification de la stimulation sensorielle (facilitant l’appropriation du jardin en les rendant plus réceptifs à l’environnement)
  3. troubles cognitifs (avec une vaste déclinaison en fonction des formes de ces troubles, de leur retentissement et de leur ampleur)
  4. perte d’autonomie (à adapter en fonction du niveau de dépendance)
  5. troubles du comportement ( suivant la gravité, le retentissement et la fréquence de ces troubles . Une référence peut être donnée en s’appuyant sur l’échelle NPI ou de Cohen-Mansfield
  6. troubles de l’humeur (estime de soi et syndrome dépressif)
  7. prévention des chutes, motricité fine, équilibre,  perception vestibulaire ( un dimensionnement est à trouver pour préserver la dimension plaisir d’un jardin)
  8. troubles du sommeil (adapter un espace privilégié ou un parcours dans le jardin en suivant un « protocole » régulier)

Projet de jardin thérapeutique enrichi: cibler les priorités

C’est en effectuant un choix précis, en fixant des priorités que cette médiation thérapeutique s’inscrira durablement. Il ne s’agit pas d’être dans le tout-thérapeutique en négligeant la dimension de bien-être ou de plaisir du jardin. Ce sont là des compléments et des attendus essentiels par les résidents. C’est pourquoi un « dosage » doit être effectué, mais aussi une répartition, une distribution spatiale mesurée.

Tous les détails comptent : c’est à ce titre que le choix de la palette végétale permettra de rendre le jardin attrayant. Mais aussi que le revêtement des allées lui préservera une dimension de jardin et une ergonomie compatible avec la circulation en fauteuil ou avec un déambulateur.

Alors que les espaces d’ombre et de soleil seront correctement distribués dans l’espace en fonction du rythme des jours et des saisons. Il convient que l’ergonomie des points de repos (bancs, assises, rampes d’appui) seront facilitantes pour une pause bienveillante.

Ne pas oublier que la sensation d’enfermement pourra être atténuée suivant le type et la visibilité des clôtures qui entoureront l’espace.

Il est important que les besoins en entretien ne soient pas trop importants au point de laisser le jardin dans un état négligé…

En effet, lorsque ces éléments sont négligés, le résident risque d’avoir une mauvaise expérience lors de sa visite au jardin et ne sera ainsi pas encouragé à revenir.

Projet de jardin thérapeutique enrichi: le financement ?

Lorsque le projet n’est pas financé,  il convient d’engager une stratégie de recherche de financement en valorisant la cohérence du projet avec la qualité de vie dans l’établissement. O Ubi Campi peut constituer avec vous un dossier argumenté de demande de financement.

  1.  objectifs du jardin :
  • bien-être
  • espace de liberté
  • rencontre inter-générationnelle
  • dimension paysagère
  • interaction avec la nature
  • médiation thérapeutique
  1. évaluation du bénéfice thérapeutique :  mettre en place un protocole d’évaluation personnalisé mesurant l’impact de la fréquentation du jardin sur la santé
  2. participation à une activité de recherche :  il est possible de formaliser un partenariat de recherche avec notre pôle de Charles Foix.
  3. Un guide des financeurs régionaux peut également vous être fourni sur demande
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